Les parents d'un homme de 42 ans, qui souffre de problèmes de santé mentale, ont appris que celui-ci était porté disparu 9 jours après sa disparition.
Madeleine Jean Mercier et Denis Mercier ont communiqué avec la résidence supervisée où habitait leur fils, c'est à ce moment qu'ils ont appris qu'il manquait à l'appel depuis plus d'une semaine.
L'employé, qui a parlé à la mère de famille, a mentionné qu'elle n'était cependant pas censée en parler selon les protocoles en place par le CIUSSS-MCQ.
C'est donc dire que si Mme. Jean Mercier n'avait pas contacté la résidence, les parents auraient pu apprendre la disparition de leur garçon lors de la diffusion de l'avis de recherche de la Sûreté du Québec.
Le père de l'homme, Denis Mercier, explique d'ailleurs que dans des situations du genre, les autorités auraient intérêt à avertir les parents plus tôt, en donnant l'exemple de son fils.
« Si ma conjointe avait pas donné des numéros de téléphone pour rejoindre des amis de mon fils, on l'aurait pas trouvé le lendemain. L'avoir su la journée même, ça aurait duré une journée ou deux, mais là ça a duré 10 jours... »