L'Association des employeurs maritimes (AEM) a demandé au ministre fédéral du Travail, Steven MacKinnon, d'intervenir dans le conflit au port de Montréal, ce qui a fait réagir Michèle Boisvert.
La chroniqueuse économique n'est pas du tout favorable à la demande de l'AEM.
Écoutez Michèle Boisvert exprimer son point de vue sur la situation au micro de Philippe Cantin.
«Si on parle d'un lock-out en ce moment, c'est que la partie patronale a décidé de fermer le pas et c'est ce que dit également le ministre du Travail. Les négociations progressent trop lentement et trahissent un manque du sentiment d'urgence de la part des deux parties impliquées. Je n'aime pas qu'on demande au gouvernement d'intervenir au lieu de négocier.»