Le Québec a vraiment un défi devant lui. Le nombre de Québécois qui vivent avec un trouble neurocognitif comme l’Alzheimer pourrait dépasser 360,000 personnes d’ici 2050. C'est plus du double qu’actuellement.
Est-ce qu'il est possible de freiner cette hausse? Est-ce qu'on peut prévenir une maladie comme l'Alzheimer?
Écoutez Sylvia Villeneuve, professeure associée à l'Université McGill, directrice du centre d'études sur la prévention de la maladie d’Alzheimer à l'Institut Douglas, et détentrice de la Chaire de recherche du Canada en détection précoce de la maladie d’Alzheimer.
Est-ce que les chiffres potentiels sont inquiétants?
«La population, on vit de plus en plus vieux. Le premier facteur de risque de la maladie d'Alzheimer, c'est l'âge. Donc, c'est ça, en fait, qui explique ça.»
Et à quel âge commence-t-on à détecter des maladies comme l'Alzheimer?
«Dans le fond, la majorité des personnes qui développent une maladie d'Alzheimer vont recevoir un diagnostic après 75 ans, après 65 ans... Désolé, mais si on est en train de s'en rendre compte, c'est que la maladie dans le cerveau, elle commence probablement au moins 20 ans avant.»