Le gardien Filip Gustavsson a inscrit un but dans un filet désert, mercredi. Louis Domingue, gardien pour les Rangers de New York et leur club-école, le Wolfpack de Hartford, discute de cet exploit et des qualités de mentorat requises au sein d'une organisation.
«En tout cas, quand j'ai vu ça, quand je l'ai vu compter, tout ce que j'ai pu me dire: good for him. Moi, ça m'a pris 32 ans à scorer...»
Il rappelle d'ailleurs une de ses premières tentatives quand il était avec les Coyotes de l'Arizona.
«Lowry, des Jets de Winnipeg avait intercepté la rondelle. Il avait lancé. Il a fallu que je fasse un arrêt de la mitaine épouvantable pour me sortir du pétrin. On menait par un but. Shane Doan était passé devant moi après ça et il avait dit: 'C'est la dernière fois que tu essaies ça'. J'ai dit «oui monsieur.»
«On voulait parler un petit peu des mentors, de l'importance des vétérans pour des choses comme ça, apprendre à gérer la game, apprendre à gérer son professionnalisme au jour le jour, toutes ces petites choses-là. Les vétérans sont importants. Ça a fait une grosse différence, parce que j'étais un petit peu casse-cou avec ça, essayer les filets déserts dans le temps. Puis maintenant, je suis rendu pas mal plus sage.»
Les recrues sont-elles mieux accueillies aujourd'hui qu'il y a 20 ans?
«Définitivement. Non seulement auprès des vétérans dans les équipes, mais aussi dans les organisations. Les organisations les protègent beaucoup plus. Elles sont toutes différentes, mais ici, on met beaucoup l'emphase sur le développement.»
Louis Domingue parle aussi de la dynamique de vestiaire, y compris les conflits qui peuvent mener à une intensité saine et à la croissance de l'équipe. Il conclut en partageant ses propres expériences de déceptions et de réussites dans sa carrière professionnelle.