Sans contrat de travail depuis 500 jours, les syndiqués de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) n'écartent pas la mise en place de moyens de pression au cours des prochaines semaines.
Avez-vous encore de la sympathie pour que le combat que mène la FIQ?
Écoutez le débat entre Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau lundi à La commission.
«Le problème, c'est que la mobilité telle que l'entend le gouvernement, ça va devenir un nouveau mode de gestion. Mais ça ne peut pas être ça. Le gouvernement doit se casser les méninges pour trouver d'autres solutions [...] Ça plombe le moral des troupes sur le terrain [...] Encore une fois, on demande à des femmes du réseau de la santé l'impossible.»
«Il s'agit de remettre en cause une inflation perpétuelle des attentes des infirmières dans leur métier. Pourcentage d'absentéisme gigantesque, pourcentage d'employés qui sont en travail temporaire ou partiel gigantesque. Des conditions très fermes sur la mobilité qui n'existent nulle part ailleurs.»