La Conférence internationale sur le SIDA se tient en ce moment à Munich. Plus de 10 000 participants issus de 175 pays se rassemblent pour évoquer ensemble les stratégies pour lutter contre la maladie.
Les scientifiques sont aussi toujours à la recherche de nouveaux remèdes définitifs contre ce virus.
Plus tôt cette année, on apprenait que le VIH est en hausse de 120 % à Montréal en 2022 par rapport à l'année précédente. La santé publique a lancé il y a quelques semaines une campagne de sensibilisation pour promouvoir l'utilisation de la prophylaxie pré-exposition, aussi appelée la PrEP. C'est un médicament préventif contre le VIH. On apprend aujourd'hui qu'un nouveau traitement commence à faire jaser.
L'animatrice Élisabeth Crête en discute avec le Dr Réjean Thomas, médecin fondateur de la clinique L'actuel. Après avoir commenté la situation sur le terrain, le Dr Thomas se penche sur la PrEP et comment elle s'administre.
«Il y a deux façons et c'est le même traitement. Soit on prend un comprimé par jour. Aux États-Unis, c'est la seule façon qu'ils peuvent le prendre. Et ici, on peut la prendre sur demande. Vous savez que samedi soir, vous allez peut-être avoir un party ou quelque chose. Vous prenez deux comprimés un jour avant, un comprimé par jour pendant deux jours, donc quatre comprimés en tout. Ça, c'est pour les gens qui sont un peu moins actifs sexuellement, parce qu'il y a des gens qui n'aiment pas prendre des médicaments. Il y a aussi une question de coût. Puis, pour les gens qui sont plus actifs sexuellement, on va vraiment le recommander de prendre le traitement un comprimé par jour.
«La PrEP injectable... et qui n'est pas encore disponible. Il y a eu une étude qui a été faite qui démontre la protection chez les femmes. Il y a des études dans la communauté gaie actuellement où on a eu des résultats à 100 % d'efficacité. Ce qu'on voit à peu près jamais. C'est une révolution, C'est complètement une révolution dans la lutte au sida.»