Cela fait plusieurs fois qu’on voit des articles sur le sujet des prêts hypothécaires alternatifs et de leur montée en popularité. Encore une fois, mardi matin, on en parlait dans Le Devoir.
Mais qu'est-ce qu'un prêt hypothécaire alternatif? Élisabeth Crête a posé la question au courtier immobilier Philippe Leblanc.
«Au niveau du courtage hypothécaire, on met trois strates, essentiellement. On parle de prêt A quand ce sont les banques traditionnelles ou les caisses populaires. On a des prêteurs B et je pense que c'est plus à ça qu'on fait référence ici, et on a les prêteurs privés.»
Sur le fond, ce sont des banques qui vont laisser tomber des critères de qualification.
«Pour obtenir une hypothèque, ça prend typiquement trois choses: une bonne mise de fonds, une bonne cote de crédit et des ratios d'endettement dans les normes. Or, pour certaines personnes, surtout depuis l'avènement de ce qu'on appelle le stress test, où l'on qualifie les ratios d'endettement à taux d'intérêt plus 2 %, il y a des gens qui ne rencontrent plus ces conditions-là. Et pour s'acheter une propriété ou pour la conserver, ils font appel à des banques non traditionnelles.»
On écoute Philippe Leblanc...