Le premier ministre Mark Carney demandera aujourd’hui à la gouverneure générale de dissoudre le Parlement, ce qui déclenchera des élections fédérales.
La campagne sera de seulement 36 jours, la durée minimale autorisée.
Écoutez Philippe Léger brosser le portrait de la situation lors de sa chronique politique, dimanche, au micro d’Élisabeth Crête.
«Plus la campagne sera courte, plus l'épée de Trump sera au-dessus nos têtes et plus ça avantage Mark Carney. Son inexpérience peut moins entrer en jeu, et le sentiment général, c'est aussi un sentiment d'unité canadienne, un sentiment qu'il faut se tenir ensemble. Et cette dynamique, ça avantage le Parti libéral du Canada, qui est un peu le parti naturel du pouvoir et du nationalisme. Donc, il y a une conjoncture favorable à Mark Carney, présentement, au Parti libéral du Canada. Ceci étant dit, l'expérience est probablement le talon d'Achille de Mark Carney.»
