Antoine Roussel, comme tout le monde, a vu de quelle manière Juraj Slafkovsky a foncé comme un train pour marquer le quatrième but des siens, dimanche, contre les Rangers.
Et il explique à Mario Langlois à quel moment on le voit jouer ainsi.
«On le voit faire ça uniquement quand il bouge ses pieds. Martin St-Louis le mentionne souvent: son plus gros défaut, c'est que des fois, il est en haut, ça fonctionne, mais en bas, ça ne fonctionne pas. Ce n'est pas le joueur le plus fluide, le plus rapide, sauf qu'il est capable de se rendre. Il est capable de se déplacer à une bonne vitesse et il est super costaud. Donc, quand il arrive dans le coin de patinoire ou au milieu de la glace, il est quand même capable de se faire sa propre place.
«Par contre, je pense qu'il y a encore une place à l'amélioration au niveau de sa solidité. Je trouve pas qu'il a encore pris sa force, sa maturité physique, et ça, c'est normal. C'est encore un jeune joueur. [...] Mais c'est clair que quand il va être capable d'être encore plus dominant et qu'il va être en pleine possession de son propre corps, ça va être toute une arme.»
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