Un raton laveur infecté par le virus de la rage a été trouvé mort à Saint-Armand, en Estrie, le 17 décembre dernier. C’est une première en 10 ans. Est-ce qu’on doit s'inquiéter?
Marianne Gagnier est biologiste au sein du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP). Selon elle, il est important de ne pas s'approcher des animaux sauvages et d'agir rapidement en cas de morsure.
«C'est préoccupant [...] c'est une maladie qui peut affecter tous les mammifères, donc y compris l'humain, et qui est mortelle dans 100% des cas ou presque quand les symptômes apparaissent, il n'y a pas de traitement possible. Donc les interventions qu'on met de l'avant, la surveillance, la vaccination et les mesures de précaution qu'on transmet à la population, c'est vraiment pour une question de protection de la santé humaine avant tout.»