Alexandra Szacka, spécialiste de politique internationale, a proposé l'an passé un livre intitulé Je ferai le tour du monde.
La journaliste, qui a longtemps été correspondante à l’étranger pour Radio-Canada, a proposé à l’automne une autobiographie qui nous plonge dans son parcours journalistique qui a duré près de 45 ans.
Née en 1953 à Varsovie, en Pologne, elle a été forcée à l’adolescence de suivre ses parents d’origine juive qui voulaient fuir un régime communiste piloté par l’URSS et de plus en plus antisémite.
Pourquoi écrire un tel livre?
«Ça été assez long. Mais, je me suis dit que j’ai été témoin de tellement de situations et d’événement dans le monde… J’ai aussi une sensibilité d’immigrante qui peut apporter [un autre] point de vue. J’avais également envie de parler du journalisme. Pourquoi est-ce si important de témoigner?»
Résumé du livre
À l'aube de l'adolescence, Alexandra Szacka est chassée de son pays natal, la Pologne. Arrivée à Trois-Rivières à la fin des années 1960, elle découvre la grise banlieue nord-américaine, mais aussi le journalisme. Sa carrière l'amène chez les planteurs de coca boliviens, sur la place Tian'anmen ou encore au cœur de la guerre russo-géorgienne. Derrière chaque reportage, il y a toujours une histoire qu'on n'a pas pu raconter, mais qui éclaire et ajoute un fil invisible au canevas des vies qui y ont été à peine effleurées. C'est ce fil invisible qu'Alexandra Szacka fait dérouler ici pour nous.
Le brassage géopolitique mondial
Puisqu'elle est nouvellement chroniqueuse de politique internationale au 98.5, Alexandra Szacka traite du «rebrassage» des cartes géopolitiques sur le globe.