Biz est allé à la rencontre des détenus de la prison de Bordeaux pour parler de littérature et d'écriture.
Écoutez le chroniqueur relater sa visite au pénitencier de Bordeaux à Montréal, où l'auteur est allé parler de littérature avec les détenus.
«Unité 9, ça a l'air d'un hôtel à côté de [Bordeaux]. Les murs sont écaillés, il y a de la rouille partout sur le métal. Ça sent la charogne, ça sent le mausolée, la fosse commune, entre autres parce qu'il y a eu des travaux dans les égouts. Il y a des rats qui se ramassent dans la prison et qui meurent un peu partout dans la prison et là, on met du désinfectant là-dedans, c'est épouvantable et on finit par s'y habituer, malheureusement. Mais les gars, eux autres, ils sont là-dedans à journée longue. La qualité de l'air est pas très bonne, on est dans un petit local avec des néons enfermés. C'est vraiment un bunker. Mais moi je leur parle, j'entre en contact avec eux, je leur parle de littérature, de lecture, je les incite aussi à écrire.»