Le maire de Québec, Bruno Marchand, est insatisfait de l'avant-dernière place qu'occupe le Réseau de transport de la Capitale (RTC) dans le classement des performances financières des 10 plus grandes sociétés de transport, mais il a des bémols.
Il estime que la comparaison avec d'autres villes comme Lévis, qui arrive au troisième rang du palmarès, a peu de valeur compte tenu des différences de territoire et de population.
Le maire Marchand espère maintenant une rencontre avec les experts de Raymond Chabot Grant Thornton, auteurs des audits de performance, pour obtenir des éclaircissements.
La firme comptable formule plusieurs recommandations, dont la sous-traitance des chauffeurs et plus de flexibilité dans les conventions collectives, qui permettraient de réaliser des économies annuelles de 346 millions dollars au sein des 10 sociétés.
À Québec, le rapport établit qu'il y a trop d'autobus en réserve avec un taux de 43% d'autobus immobilisé pour entretien ou en attente d'opération.
On remarque aussi qu'un autobus du RTC coûte 229 dollars de l'heure à opérer contre 207$ à la STM et 175$ à la STLévis.
Ces données prouvent selon l'opposition officielle à l'hôtel de ville que l'administration Marchand avait d'autres options que de hausser la taxe sur l'immatriculation.
Écoutez le reportage complet dans l'extrait ci-dessus.