La recrudescence du phénomène de l'itinérance affecte les habitudes de plusieurs citoyens au centre-ville de Trois-Rivières, selon un sondage SOM-106.9 FM-Nouvelliste. Toutefois, les résultats demeurent encourageants pour les intervenants du milieu.
Deux personnes sur cinq se disent plutôt ou très affectées par le phénomène. Une proportion légèrement plus élevée à 43% se dit, à l'inverse, pas du tout ou peu affectée.
C'est comme si on disait à certains commerçants qu'ils perdaient potentiellement 40% de leur chiffre d'affaire en raison de la présence des itinérants.
Il y a de l'espoir
Le directeur général de l'organisme Point de rue voit les résultats d'un autre oeil. Il aurait plutôt cru que «95%» des répondants auraient partagé leur inconfort et non «seulement» 40%. Ce taux représente, selon lui, qu'il y a beaucoup de bienveillance et de compréhension à Trois-Rivières.
Il confirme toutefois que l'itinérance est en pleine croissance et que les citoyens sont de plus en plus «confrontés dans leur humanité».
Les refuges débordent et nos interventions augmentent à chaque année. On va avoir besoin d'aide pour faire reculer l'itinérance au Québec.