Le journaliste de Radio-Canada, Thomas Gerbet, a appris que Québec pourrait devoir céder des sommes données en garanties pour tenter de sauver la multinationale suédoise Northvolt, qui est en grande difficulté financière.
C’est la banque d’investissement américaine Goldman Sachs qui l’aurait exigé en échange de son réinvestissement.
Qu'est-ce que cela veut dire? Le gouvernement du Québec se retrouve devant une immense pression et devant un dilemme!
La ministre Christine Fréchette, a réfuté la nouvelle en disant que «Québec ne cédera aucune garantie sur les sommes investies dans Northvolt».
Écoutez à ce sujet Marc Tanguay, chef intérimaire du Parti libéral du Québec à l'émission Le Québec maintenant.
«Au où on se parle, les Québécoises et Québécois ont mis 710 millions de dollars dans Northvolt. Imaginez-vous. Le fédéral a mis zéro. Et quand j'ai demandé à François Legault: "Comment vous avez négocié ça avec le fédéral pour que la séquence de paiements, n'embarquent pas?" Il a accusé le fédéral qui avait finalement pas signé un bon deal. Alors bon, le deal n'était pas si bon que ça. On a appris il y a trois semaines qu'un autre 300 millions allait être payable. J'ai posé la question il y a trois semaines à François Legault. C'est vrai qu'en plus du 710, il va falloir donner un 300 millions. Il a dit: "Oui, sous deux conditions. Qu'il complète le financement et qu'il commence à construire. Puis on va le payer. " Aujourd'hui, François Legault a dit: "Non, on ne donnera pas le 300 millions." Et là, malheureusement, la ministre Fréchette a corrigé le tir et elle a dit: "Oui, on va le donner 300 millions." C'est à n'y rien comprendre.»