Les Québécois se tournent de plus en plus vers le privé en santé, selon un sondage Léger publié dans le Journal de Montréal mardi.
Ce sont 42% des répondants qui disent avoir eu recours à des services non couverts par la RAMQ au cours des cinq dernières années, contre 25% avant 2019.
Écoutez à ce sujet Sébastien Dallaire, vice-présidente exécutif de la firme Léger, et Gaétan Barrette, ex-ministre de la Santé, chroniqueur à LCN.
Le vice-président exécutif de la firme Léger, Sébastien Dallaire, indique que les perceptions varient selon l'âge.
«Les Québécois plus jeunes, surtout chez les 18-34 ans, il y a souvent une utilisation un peu plus grande du privé. Il y a une ouverture un peu plus grande à l'idée d'avoir plus de privé à l'avenir aussi, alors que chez les Québécois plus âgés, c'est un peu moins fort.»
Un total de 56 % des répondants estiment que l'accès aux soins s'est détérioré au cours des cinq dernières années.
«Les soins de première ligne, c'est extrêmement difficile, à moins d'avoir des connexions [...] Je ne suis pas surpris de voir que de plus en plus de gens vont payer de leur poche. C'est un impôt volontaire pour aller au privé. Et ça, à cet égard-là, c'est clair que les choses se sont détériorées et qu'elles continuent à se détériorer.»