Le directeur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Fady Dagher, a lancé un appel aux parents dont les jeunes gravitent autour des gangs de rue, leur demandant de ne pas fermer la porte lorsque la police vient les voir».
Cette incitation à la collaboration met en lumière la nécessité d'une approche préventive plutôt que répressive face à cette nouvelle dynamique de la criminalité. Mais quelle est donc la dynamique qui mène de plus en plus de jeunes vers le crime organisé?
Écoutez la criminologue Maria Mourani, présidente de Mourani en criminologie, aborder la question, samedi, au micro d'Élisabeth Crête.
«Il y a des familles criminogènes. Il faut le reconnaître, dans le sens que le frère est là-dedans, le grand-père est là-dedans, le père est là-dedans. La maman ferme les yeux, parce que le jeune ramène de l'argent. Il ne faut jamais oublier, cette dynamique-là. Mais hors des familles, il y a des quartiers criminogènes et il faut le reconnaître. Le jeune peut avoir une bonne famille avec de bonnes valeurs, mais quand il sort de la maison pour aller à l'école, il se fait solliciter constamment.»