Le gouvernement Legault a mis sous tutelle la Direction de la protection de la jeunesse de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec, après la publication d'un reportage percutant.
Le quotidien La Presse a rapporté ce matin que les droits de dizaines d'enfants avaient été brimés, car des rapports truffés de faussetés et d'erreurs ont été présentés par des intervenantes de la D-P-J.
Le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, s'est dit déboussolé ce matin en mêlée de presse
Écoutez l'équipe d'Alexis Le Matin décortiquer le rapport...
Une bombe qui fait mal paraître la DPJ
Un document interne de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse est assassin pour la Direction de la protection de la jeunesse de la Mauricie et du Centre-du-Québec.
Le document démontre que des dizaines d'enfants auraient été placés dans des banques mixes d'adoption, en raison de fausses informations transmises au tribunal par les intervenantes. Pour en rajouter, les intervenantes savaient que les informations étaient erronées.
La Commission a étudié les dossiers de 140 enfants, pour les années 2021 et 2022. Du nombre, environ un sur 10 a été placé en famille d'accueil sur la base d'une évaluation incomplète.
Selon La Presse, sur les 140 enfants étudiés, la moitié ont été placés dans une famille d'accueil sans que les normes de retrait de la famille d'origine ne soient respectées.