Après un premier ouvrage, l'humoriste Mariana Mazza en propose maintenant un second qui retrace encore une fois son parcours, mais pas dans le même registre émotif.
Écoutez Mariana Mazza parler de ses ouvrages et de sa manière d'écrire en compagnie de Philippe Cantin et Catherine Beauchamp.
«Montréal-Nord, le premier livre, c'était vraiment les mémoires d'une jeune fille et les mémoires de sa maman immigrante. Donc, un livre beaucoup plus émotif. Le deuxième (Rivières-des-Prairies) est un livre qui est beaucoup ouvert à la société, qui est beaucoup plus dans les souvenirs qui sont plus proches de moi et qui sont moins dans l'émotion. Ils sont plus dans l'action, fait que oui, c'est sûr que beaucoup de gens vont se reconnaître là-dedans. C'est une adolescence dans les années 2000. Donc, bien du monde va se rappeler de cette période-là.»
Est-ce difficile écrire?
«C'est très difficile de bien écrire. C'est facile à écrire, parce que j'écris pour l'humour et je pense que j'ai un talent pour l'écriture, mais je ne me considère pas comme une bonne auteure. Parce que je suis une fille d'émotions. Je ne suis pas une fille de mots. Je suis une fille d'émotions. Quand je suis capable de mettre les bons mots sur la bonne émotion, c'est bon. Mais je ne pense pas que j'ai une plume littéraire. J'ai une plume verbale.»