Le syndrome post-soins intensifs, qui se caractérise par des troubles physiques, cognitifs et psychologiques directement en lien avec un séjour aux soins intensifs, touche de 30 à 50% des patients qui ont eu recours une intervention à l'hôpital.
Écoutez le Dr Joseph Dahine, intensiviste au Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval et professeur adjoint de clinique à l’Université de Montréal, qui décortiquait ce phénomène sur la plateforme X, aborder le sujet, dimanche, au micro d'Élisabeth Crête.
«Il y a des admissions à toute heure du jour et de la nuit, du bruit, des équipes qui vont s'activer pour soigner un patient, plein de machines sonnent, des alarmes... Une étude avait dit qu'il y avait en moyenne, dans une unité de soins intensifs, à peu près plus d'un million d'alarmes visuelles et sonores par mois. C'est beaucoup de signaux qui dérangent le cerveau, et c'est un facteur de risque pour développer le syndrome de stress intensif au niveau du delirium. Donc les patients vont être confus, avoir de l'insomnie, des chocs post-traumatiques.»