Le gouvernement du Québec a déjudiciarisé la possession simple de drogue.
Alors que cette modification d'une directive qui s'adresse au DPCP est en vigueur depuis l'année dernière, les corps policiers n'en ont pas été informé.
L'avocat criminaliste Alexandre Biron explique la différence entre décriminaliser et déjudiciariser.
Les policiers peuvent donc encore arrêté les individus, mais le DPCP n'ira pas de l'avant avec une poursuite.
Cette déjudiciarisation est un pas vers les recommandations de l'organisation mondiale de la santé qui demande à ce que toutes les drogues soient décriminalisées afin de lutter contre la dépendance qui est un véritable problème de santé publique.