Chaque semaine l'équipe de Même le week-end reçoit un invité spécial et le soumet à une série de questions avant de le faire membre du Club du dimanche.
Cette fois, c'est Stéphan Bureau, journaliste et animateur de télévision depuis plus de 40 ans, qui est l'invité de l'équipe.
Jeffrey Subranni, Evelyne Audet et Philippe Léger profitent de leur discussion avec le journaliste pour le questionner sur la tentative d'assassinat de Donald Trump lors d'un rassemblement en Pennsylvanie, un évènement qu'il a «tenté de comprendre».
Il souligne d'abord son étonnement que le contexte ait permis au jeune tireur présumé de passer à l'acte.
«Comment quelqu'un de 20 ans, qui n'est pas un militaire aguerri, a pu se rendre jusqu'à un bâtiment élevé avec une arme longue, ce qui n'est pas discret, entrer dans l'édifice, se rendre sur le toit, exister sur le toit pendant quelques minutes probablement, mettre en joue le candidat Trump et tirer? Et au moment où il tire, il y a une fraction de seconde, et il est abattu. Donc, les tireurs d'élite des services secrets ont été très rapides. C'est évidemment déconcertant. Il y a une évidente contradiction entre la rapidité à abattre celui qui est présumé tireur et les circonstances qui ont permis à ce jeune homme sans expérience de se rendre sur le toit.»
Le journaliste revient ensuite sur la réaction de l'ex-président qui a levé le poing dans les airs juste après s'être fait atteindre par balle à l'oreille.
«On a vu un leader politique aux instincts redoutables qui a su arrêter le bouclier humain qui était en train de l'emporter vers la camionnette où il était attendu en disant quatre fois plutôt qu'une ''wait, wait, wait, wait''. Il s'est soucié de sa chaussure parce qu'il voulait avoir l'air digne sur les photos et il a sorti le point. Ce sera une image, je n'aime pas l'expression iconique, mais je vais l'employer... Trump a créé depuis 2016 le plus gros show au monde. Il n'y a aucun doute là-dessus. Il a d'ailleurs permis à des médias qui allaient très mal en 2016 de survivre. Le New York Times ne s'est jamais mieux porté que quand il avait de l'espace pour dénoncer Donald Trump...»