Est-ce qu’on est obligé de s’entendre entre frères et sœurs? Est-ce le bonheur et la complicité ou la misère et la rivalité?
Sylvie Lavallée, sexologue et psychothérapeute, aborde le sujet, vendredi, au micro de Marie-Claude Lavallée.
«On découvre! C'est amour, haine, amour, haine. Mais combien il y en a qui vont fantasmer et aimeraient être enfant unique? C'est un défi de travailler en équipe et de faire de la place à quelqu'un. Mais on peut aussi former un clan. S'il y a deux parents, il y a deux enfants, on est deux contre deux. Donc on peut s'associer et être solidaires. Et des fois, à l'âge adulte, des enjeux changent. Alors on est à couteaux tirés, mais on y arrive avec la maturité. Parfois, c'est quand les deux deviennent parents que ça change, parce qu'ils ont le même rôle, ils n'habitent plus ensemble, et la distance fait qu'ils peuvent s'apprécier de loin.»