Le chroniqueur Jean-François Nadeau, qui a couvert de très près les travaux de la Commission de Régine Laurent à l'époque, commente au micro de Patrick Lagacé l'entrevue de la directrice de la DPJ Catherine Lemay.
La Presse rapportait lundi que la Direction de la protection de la jeunesse utilise des salles d’isolement qui ressemblent à des cellules de prison pour les «enfants tannants». Certains des enfants qui sont isolés seraient âgés de moins de 10 ans.
«Ce qui me frappe aussi, ce qui revient souvent, c'est la question des lieux, des bâtiments. Ça, c'est très, très québécois. C'est-à-dire que ça tombe en ruine dans beaucoup, beaucoup de bâtiments. Oui, ça tombe en ruine dans beaucoup de bâtiments publics, mais aussi, on a la perception que la solution se trouve dans le béton, alors que la réalité, c'est que c'est une réalité humaine qui est en cause.»
«Et au fond, la question qu'on pose toujours à la DPJ, c'est aussi une question de santé publique. Et ça, je pense que les travaux de la Commission Laurent l'ont assez montré. Par exemple, les gens qui se retrouvent dans cet engrenage-là, on sait aujourd'hui qu'il y en a plus de 80 % qui sont ceux qui vont faire la rue, qui vont se retrouver itinérants...»