En octobre 2023, le gouvernement du Québec a décidé d’interdire la vente des biens à la péremption programmée. Une loi, qui sera en vigueur le 5 avril, prévoit de lourdes amendes à l’endroit des contrevenants.
Évidemment, cette mesure a pour objectif de mieux protéger les consommateurs québécois. Il s’agit de la toute première loi anti-citron à être adoptée au Canada.
Au-delà de cette mesure phare, d’autres dispositions seront ajoutées au fil des trois prochaines années.
À l’émission de Nathalie Normandeau, jeudi, écoutez Benoit Charette, chroniqueur automobile, auteur du livre «L’annuel de l’automobile 2024» et animateur du balado Ça tient la route.
«Tous les véhicules qui auront moins de trois ans puis moins de 60 000 kilomètres seront admissibles. On parle de voitures encore récentes qui ont un problème récurrent. Après trois tentatives de réparation pour une même défectuosité, le concessionnaire devra fournir un autre véhicule. La loi 1 ne sera pas rétroactive.»
Benoit Charette mentionne que les véhicules ayant un problème réparé ne seront pas éligibles.