Qu’est-ce qui est le plus difficile: la peine d’amour ou la peine d’amitié?
Écoutez la sexologue et psychothérapeute Sylvie Lavallée aborder ce sujet sensible avec Nathalie Normandeau.
Selon elle, c'est un peu comme si un chapitre de notre vie s'en va avec cette amitié-là.
«La peine d'amour, ça tombe dans la prévisibilité, on le sait que ça peut arriver. On se met à risque, c'est-à-dire que de l'adolescence jusqu'à notre mort, oui, on rencontre des gens et des fois, il y a des coupures de liens, des fois il y a des désirs réciproques. L'amour n'est plus là, on se sépare, on en entend parler beaucoup», explique-t-elle.
«Tandis qu'une peine d'amitié, celle-là, on la voit moins venir. Parce que les amis, ce sont des piliers de nos existences. Ils participent vraiment à la construction de notre identité. C'est comme si perdre un ami, c'est perdre une partie de nous.»